Escalibourne

Une nouvelle année qui a démarré à fond, alors on ne lâche rien, deuxième sortie cascade de glace pour Escalibourne, plutôt orientée initiés cette fois-ci.

Quand on aime on ne compte pas, alors ce sera à nouveau au rustique, mais fort accueillant, gîte de l’Essor Monségurais que nous établissons notre camp de base. Nous partageons le gîte avec le groupe raquette d’Escalibourne et les jeunes alpinistes de l’Essort Monségurais, ambiance squat et convivialité assurée.

Samedi matin – tôt – non très tôt le matin, c’est branle-bas de combat, certains cherchent leur matos, d’autre leur cerveau, après un petit déjeuner copieux le groupe de glaciériste s’élance vers l’Espagne, il a un peu neigeoté cette nuit et la température avoisine les -8° au tunnel de Biélsa, nous tentons une traversée du tunnel avec comme ambition d’en découdre avec les fameuses cascades espagnoles de Bielsa. C’est bien connu, il fait toujours beaucoup plus chaud coté Espagnol, nous débouchons à la « Bocca sûr » la sortie sud du tunnel, aujourd’hui le mot sud n’est pas franchement d’actualité, -8 et 60 km/h de vent, on tente une sortie, mais nous sommes vite rappelés par la chaleur des voitures et regagnons le coté Français, où, devinez ? . . . . Tous les espagnols sont venus se réfugier.

Nous passons la journée à la Dorada où nous partageons les cordes et relais avec tous les « fondus » de glace (CAF, FFME et Espagnols ça c’est la solidarité des glaciéristes), la Dorada ressemble plus à un tricot de ma grand-mère tellement il y a de cordes multicolores. Ceux à qui il reste encore des bras se finiront dans du Dry (mixte roche et glace), histoire d’affuter un peu les crampons.

Retour au gîte, vite trouver un créneau pour la douche et l’on se retrouve tous autour de la grande table pour la dégustation de bières artisanales brassées par Nelly, les traditionnelles pâtes bolo et les faisans, poulardes, sangliers et autres breuvages spiritueux …………… 21h30 il est l’heure d’aller au lit les petits, car demain une grande journée nous attend, beau temps et froid annoncé, on ne va pas louper ça.

Dimanche matin, grand beau, nous partons à l’assaut de Riou Nere plus communément appelé « du Lard ou du Cochon »  Cascade de 180m coté 3+ et équipée alpi. Arrivés aux pieds de la cascade nous prenons le temps de nous équiper car deux cordées du CAF nous précédent.

Nous constituons trois cordées emmenées par Jean, Manu et Hugues. Grosse bagarre au départ pour franchir le premier ressaut en 4, Jean part en tête et je le suis (merci Jean pour les broches) Manu évolue en parallèle. Une fois la première difficulté franchie, le reste de la course ne présente pas de difficultés majeures nous évoluons en mode alpi. Regroupement au sommet et descente vers la Dorada, petit atelier technique au passage (franchissement de corniche).

Après s’être refait une santé au gîte, nous regagnons Libourne tard en soirée, la tête pleine de belles images de montagne hivernale.

On attend avec impatiente la prochaine sortie.

Ont participé : Jean, Manu, Hugues, Thomas, Yoann, Jean Louis, Benoit, Valery.

Rédigé par Hugues.

C’est nouveau au programme des Sorties Club d’Escalibourne cette année… balades et randonnées en raquette à neige !!

Pour les amateurs de nature, de calme, la balade en raquette à neige, c’est le top !

Pour ce prime en raquettes : Thierry notre guide, Jean-Pierre et mouai Isabelle ainsi que Antoine, Nelly et leurs enfants Maxime et Jules qui s’adonneront plutôt aux plaisirs de la promenade en famille en basse vallée et à la luge. Très enthousiastes départ vendredi soir vers notre lieu d’hébergement en vallée d’Aure à Vignec dans la bergerie de l’Essor Monségurais. La météo annoncée est maussade le samedi et ensoleillée le dimanche mais ‘déter’ on ne renonce pas. Arrivés sur place nous sommes accueilli par des flocons de neige …la journée du lendemain s’annonce idéale ; quoi de mieux que de randonner en raquettes dans de la neige fraiche ! Sur place l’équipe des grimpeurs en cascade de glace d’Escalibourne est là aussi…l’ambiance est aussi au rdv !

6h30 (c’est le lever de l’expé en cascade de glace) notre ‘réveille-matin’ très loquace Thomas de la chambrée voisine décide de faire l’inventaire de son sac !! Les parois qui séparent les différentes pièces de l’étage sont fines comme du papier à cigarette. C’est donc contraint par autant d’entrain que nous nous levons aussi.

Le temps est plutôt couvert mais correct. Christian un ami de Thierry nous rejoint et nous voilà partis tous les 4 pour une balade vers le pied du Pic d’Augas plus précisément jusqu’à la cabane de Prat à 1820m depuis le centre de vacances d’Aragnouet.

Après quelques minutes nous nous retrouvons entourés par un silence absolu, seulement interrompu par le bruit de nos raquettes sur la neige et les nombreuses histoires que Thierry nous raconte.  Reposant.  Adieu le stress…  La neige absorbe beaucoup de bruit et donne un effet feutré à la forêt, à la montagne même. Nous traversons la magnifique forêt de Lacouéou sous une majestueuse sapinière qui débouche sur une estive au pied du Pic d’Augas et du Pic de Cuneille. Les paysages changent régulièrement, partout où nous  regardons nous découvrons des nouvelles choses. La cabane de Prat sera notre point de chute et de pique-nique. Ah oui le pique-nique parlons-en Jean-pierre ! Sa poche rigole encore sur la table du chalet mais par contre la petite liqueur de cassis elle, elle n’est pas restée sur la table !! Ouf,le principal est sauvé et le partage fera le reste.

Retour au bercail ! on se met en cuisine pour régaler toute la tribu escalibournaise affamée. Thierry aux fourneaux pour nous régaler avec une super recette de ‘bolo maison ‘ : recette validée ! C’est sans oublier bien sur le traditionnel apéro ou Nelly nous régalera dans une séance de dégustation avec ses bières brassées maison.

Le lendemain debout aux aurores encore,  l’état des routes ne nous permet pas d’atteindre le col d’Aspin que nous convoitions. C’est donc vers le col d’Azet et ses crêtes que nous rabattons alors, sous une tempête de ciel bleu et de soleil ! ..et celui-là çà faisait du bien de le voir ! Neige fraiche et épaisse, des traces à suivre mais à faire aussi ; tantôt ouvreur tantôt suiveur ; chacun s’essaye à tous les postes. Le ciel est totalement dégagé, des paysages à perte de vue, à 360°.

Enfin, nous retournons à notre lieu d’hébergement la tête remplie d’images fortes, que des beaux souvenirs.  Et surtout l’envie de repartir pour une nouvelle sortie en raquettes…alors avis aux amateurs rendez-vous le 24-25 février pour une nouvelle virée en raquette !

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Rédigé Isabelle Malbert.